Voici des conseils utiles pour choisir un avion d'affaires qui maximisera l'efficacité, les bénéfices et la productivité.
Pour les sociétés qui cherchent à déplacer ses employés de façon sécuritaire et efficace, les aéronefs d’affaires sont imbattables.
« L’aviation d’affaires n’est qu’un outil au service d’une organisation, » Anthony Norejko, le président et directeur général de l’ACAA, a-t-il déclaré. « Il y a une obligation de diligence concernant la façon dont vos employés se déplacent et pour vous assurer que ce qu’ils exécutent au nom de la société est fait de façon sécuritaire. »
Résumé
Les sociétés qui utilisent des aéronefs d’affaires dépassent celles qui n’en utilisent pas.
En 2017, une étude réalisée par Nexa Advisors a démontré que les aéronefs d’affaires représentent un avantage compétitif pour les grandes sociétés américaines. En fait, parmi les sociétés cotées au S&P 500 et au TSX 60 (représentant les 560 plus grandes sociétés cotées en bourse d’Amérique du Nord), celles qui utilisent des aéronefs d’affaires bénéficient de toute évidence d’une valeur d’entreprise accrue, que ce soit dans le nombre d’actions ou dans l’appréciation de ces dernières.
« C’est parce que les aéronefs d’affaires permettent d’exploiter la productivité des employés clés, d’accélérer la conclusion de transaction et de favoriser les interactions avec les clients, » selon le rapport de Nexa.
D’après l’Association canadienne de l’aviation d’affaires (ACAA), en 2017, les constructeurs canadiens d’aéronefs d’affaires représentaient un puissant moteur économique qui générait un total de 5,8 milliards $ de produit intérieur brut (PIB) en un an. Les aéronefs d’affaires représentent « un avantage corporatif qui lie les sociétés et les entrepreneurs canadiens à des régions éloignées et aux marchés mondiaux, » a déclaré l’ACAA.
De la même manière, la campagne No Plane No Gain, commanditée conjointement par la National Business Aviation Association (NBAA) américaine et la General Aviation Manufacturers Association (GAMA), indique que 95 % des « 100 Best Places to Work » (100 meilleures entreprises dans lesquelles travailler) du magazine Fortune sont des utilisateurs d’aéronefs d’affaires.
La campagne souligne que les aéronefs d’affaires offrent aux sociétés tout un éventail d’avantages concrets, notamment :
- Gain de temps pour les employés clés
- Productivité accrue
- Accélération des transactions stratégiques
- Protection de la propriété intellectuelle
- Amélioration du service à la clientèle
Au total, la flotte canadienne compte 1 900 aéronefs d’affaires, regroupant aussi bien les avions que les hélicoptères. Selon un rapport de VISTAS Consulting Inc., les sociétés cotées au TSX 60 qui les utilisent accusent un rendement 43 % supérieur à celles qui ne les utilisent pas.
Alors, qu’est-ce que les utilisateurs d’aéronefs d’affaires ont de plus que les autres? Et, une fois que vous comprenez la proposition de valeur qu’apporte un aéronef d’affaires, comment pouvez-vous bien choisir celui qui vous convient? Après tout, Jet Advisors indique qu’il y a plus de 100 types de jets d’affaires, en plus de tout un éventail de tailles et de fonctionnalités.
Dans le présent document, nous examinerons les principaux moteurs qui soutiennent l’aviation d’affaires et nous déterminerons les éléments importants à prendre en compte lors du choix d’aéronef d’affaires. Enfin, nous observerons le rôle que l’aviation d’affaires joue dans un univers de plus en plus mondialisé et les pas de géants que l’industrie fait dans le domaine du développement d’activités durables.
Le plan d’affaires des aéronefs d’affaires
Une force grandissante au Canada...
Le secteur de l’aviation d’affaires est en plein essor au Canada depuis que le premier avion détenu par une société a été immatriculé en juin 1920, selon l’article de Frederick K. Larkin publié dans Skies Magazine. En 1961, l’Association canadienne de l’aviation d’affaires (ACAA) a été constituée pour représenter les intérêts des sociétés qui exploitent ces aéronefs.
Aujourd’hui, nous estimons à 1 900 le nombre d’aéronefs d’affaires au Canada, dont plus de 500 jets. Une vingtaine de ces jets sont exploités par le chef de file canadien des appareils à propriété partagée, AirSprint Private Aviation. Selon James Elian, président et directeur général d’AirSprint, les opérateurs d’un océan à l’autre ont connu une croissance sans précédent en 2020 et 2021, à mesure que de plus en plus de sociétés ont compris l’importance des avions d’affaires.
« Le territoire canadien est vaste, » M. Elian a-t-il dit. « L’une des principales utilisations des aéronefs d’affaires est le transport des employés et des clients à divers endroits. C’est un merveilleux outil d’affaires, si vous avez des sites reculés et que vous essayez de montrer à vos clients, fournisseurs ou acheteurs la nature de vos activités. Beaucoup n’achètent que ce qu’ils peuvent voir ou toucher. »
De manière générale, il y a six utilisations premières des aéronefs d’affaires, selon un rapport de 2017 réalisé par NEXA Advisors :
- Transport d’employés
- Transport de clients
- Transport des fournisseurs
- Transport de cargo, de pièces et de courrier
- Transport humanitaire ou caritatif
- Application directe, comme la photographie, la télédétection ou l’affrètement pour des tierces parties.
Elian a précisé que les aéronefs d’affaires permettent aux sociétés de déplacer des marchandises et des personnes selon leur propre calendrier et d’accéder à des destinations encore plus reculées. Aux É.-U., par exemple, la NBAA a indiqué que les avions d’affaires ont accès à 10 fois plus d’aéroports que les compagnies aériennes. Cela vaut aussi pour le Canada, notamment en raison des restrictions des lignes aériennes dues à la COVID.
« Si vous comparez au rendement financier passé et présent, vous verrez que les utilisateurs des aéronefs d’affaires ont un meilleur rendement total pour les actionnaires, une meilleure croissance de leur capitalisation boursière, de meilleurs revenus et rendements et un meilleur profit, » M. Elian a-t-il ajouté.
Il a offert une définition de ce qu’il appelle « l’écart de mobilité » : le point où l’analyse coût/bénéfice d’une société bascule en faveur des déplacements en jet privé.
« Pour les activités quotidiennes, vous pouvez souvent utiliser des outils virtuels pour remplir votre mission. Mais pour les choses vraiment importantes, tels que le développement de relations, le déploiement d’équipes d’experts, la négociation de contrats (tous des exemples délicats pour lesquels il faut agir rapidement), les aéronefs d’affaires vous permettent d’atteindre vos objectifs de façon efficace. »
Sécuritaire
Pour les sociétés qui cherchent à déplacer ses employés de façon sécuritaire et efficace, les aéronefs d’affaires sont imbattables.
« L’aviation d’affaires n’est qu’un outil au service d’une organisation, » Anthony Norejko, le président et directeur général de l’ACAA, a-t-il déclaré. « Il y a une obligation de diligence concernant la façon dont vos employés se déplacent et pour vous assurer que ce qu’ils exécutent au nom de la société est fait de façon sécuritaire. »
En fait, le transport aérien compte parmi les moyens de transport les plus sûrs. Les aéronefs d’affaires opérés par un équipage professionnel de deux personnes sont aussi sécuritaires que les lignes commerciales. D’un point de vue sanitaire, les aéronefs d’affaires offrent une bien meilleure protection, avec beaucoup moins de points de contact et moins d’exposition aux virus.
En matière de sécurité, les aéronefs d’affaires offrent au personnel d’une société un « bureau volant » privé, où des renseignements sensibles peuvent être abordés librement. Par ailleurs, la plupart des aéronefs modernes possèdent des capacités de connectivité comparables aux systèmes de communication sur Terre, ce qui veut dire que votre temps de vol ne sera pas perdu.
Éléments à prendre en compte lors du choix d’un aéronef d’affaires
Avant de choisir un aéronef pour votre société, il y a certains facteurs importants à prendre en compte.
1. Votre mission
« Acheter un aéronef pour faire 90 % de ce que vous devez faire représente un investissement sur le long terme, » a déclaré M. Norejko de l’ACAA. « Beaucoup font l’erreur d’acheter un aéronef bien plus grand que ce dont ils ont besoin. Assurez-vous de choisir la bonne taille. »
Prenez en compte ce que vous souhaitez faire avec votre aéronef d’entreprise. Allez-vous parcourir de grandes distances à l’étranger? Allez-vous atterrir sur des pistes courtes ou non pavées? Qui (et combien de personnes) voyagera à bord? De quel niveau de confort et de quelles commodités aurez-vous besoin? Allez-vous avoir besoin d’une table de réunion, d’une connexion à internet, de postes de repos pour les passagers ou l’équipage, voire d’une douche?
Quels équipements avioniques seront nécessaires dans la cabine de pilotage pour vous permettre de vous rendre à destination? Quelle capacité de bagage et de fret est nécessaire pour accomplir la plupart de vos missions?
Identifiez vos besoins et comparez-les aux divers prétendants afin d’éliminer les aéronefs qui ne vous conviendront pas.
2. Coût et budget
« C’est un aspect important, » selon M. Elian. « Votre capacité financière à acheter un aéronef déterminera naturellement ce que vous pouvez acheter. Les frais sont importants, que ce soit le coût d’achat initial ou le coût d’exploitation quotidienne. »
En plus du prix d’achat de l’aéronef, il y a plusieurs dépenses connexes, comme le carburant, l’entretien, l’entreposage en hangar, les frais de gestion, les assurances, le salaire et la formation de l’équipage et les abonnements aux systèmes avioniques/aux bases de données.
Étudiez tous les aspects de la propriété d’un aéronef afin de comprendre le coût d’ensemble d’un tel achat et voyez si cela rentre dans votre budget.
3. Facteurs humains et autres
« L’aviation est un secteur extrêmement fiable et les risques associés peuvent facilement être réduits, » a déclaré M. Elian d’AirSprint.
Évaluez les facteurs humains d’un potentiel aéronef :
- Avez-vous besoin d’un pilote (si autorisé) ou de deux pilotes?
- Quels équipements de sécurité sont obligatoires et quels autres seraient intéressants?
- Quel est le niveau historique de sécurité du type d’aéronef que vous envisagez d’acheter?
- Le niveau de fatigue dépend du bruit, de la pressurisation de la cabine et de la qualité de l’air : autrement dit quelles sont les performances de votre potentiel aéronef?
Qui plus est, il y a d’autres facteurs que l’acheteur doit prendre en compte, y compris l’impact environnemental de l’avion, tels que le niveau sonore, les émissions et la consommation de carburant. Y a-t-il des politiques gouvernementales ou internationales à prendre en considération? Par exemple, vos missions habituelles vous amènent-elles à passer au-dessus d’un pays où vous ne pouvez pas atterrir?
Considérez toutes les possibilités pour votre aéronef
Une fois que vous aurez une bonne compréhension de vos missions, des coûts associés à la possession d’un aéronef et de votre budget, ainsi que des facteurs humains et environnementaux, vous aurez toutes les clés pour prendre une décision.
Elian d’AirSprint a mis au point une approche à note pondérée qui utilise un cadre qualitatif et quantitatif pour faciliter le processus de sélection d’un aéronef.
« C’est une étape essentielle, explique-t-il. Prenez le temps nécessaire pour comprendre ce que vous attendez d’un aéronef. »
Le système de M. Elian encourage les acheteurs à réaliser les cinq premières étapes de sélection : pondération des facteurs considérés, détermination des exigences de la société, note des facteurs considérés et analyse de la note.
« Vous devez faire un choix et vous devez classer chacun d’entre eux selon leur pondération, » explique-t-il. « Par exemple, vous pourriez être inquiets concernant les dépenses en immobilisation, mais les frais courants ne sont pas un problème pour vous. »
Quoi qu’il en soit, choisir le bon aéronef pour votre société n’est pas tâche facile. M. Elian recommande aux acheteurs de travailler avec des experts qui pourront vous guider tout au long du processus.
Au-delà de l’achat, il existe beaucoup d’autres possibilités ; y compris les forfaits de propriété partagée de jet d’AirSprint qui proposent l’acquisition en immobilisation et des options attrayantes de location sur cinq ans.
« L’aviation est un secteur très technique, » ajoute M. Elian. « Elle compte parmi les industries les plus réglementées au Canada et en Amérique du Nord. Je ne compte plus le nombre de personnes que j’ai rencontré qui se sont retrouvées avec un avion qui ne répondait pas à leurs attentes. Il est très important de faire des recherches et de demander l’aide d’un expert. Il y a plus de 80 facteurs à prendre en considération lors du choix d’un aéronef et chacun d’entre eux peut avoir un impact sur votre satisfaction générale. »
AirSprint a utilisé l’approche à note pondérée de M. Elian en 2012 lorsqu’elle a remplacé sa flotte de Pilatus PC-12 monomoteurs à turbopropulseur par des jets d’affaires Cessna Citation CJ2+. Plus récemment, la société a utilisé son modèle décisionnel pour choisir d’acquérir le Embraer Legacy 450.
« Je conseillerais de commencer par déterminer vos besoins réels, puis de contacter un ou deux experts en aviation, » a-t-il dit. « Engagez la conversation et voyez quelles informations ils peuvent vous fournir. Puis, choisissez celui qui semble le mieux comprendre vos exigences. »
Encore une fois, M. Elian a insisté sur l’importance de déterminer et de comprendre les besoins de votre société.
« Choisir le bon aéronef est crucial. Il doit répondre à la plupart des besoins de votre mission, sans pour autant être parfait. Les aéronefs ont un bon taux de rendement sur investissement, et pour de nombreuses sociétés, cela se justifie amplement. »
Aviation d’affaires au Canada
Q et R avec Anthony Norejko de l’ACAA
Le leader de l'industrie Anthony Norejko, le président et directeur général de l’ACAA, partage sa vision de l'aviation d'affaires au Canada.
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Pourquoi l’aviation d’affaires est-elle judicieuse au Canada ?
Le Canada compte autant d’habitants que l’État de Californie. Nous avons la chance d’avoir de grands espaces et nous sommes répartis sur tout le territoire. En raison de la COVID-19, les lignes commerciales ont regroupé certains itinéraires et en ont supprimé d’autres. Le calcul est simple : votre temps est la seule chose que vous ne pouvez pas acheter. Pour une personne avertie qui effectue une analyse temps/coûts-bénéfices, l’aviation d’affaires est tout à fait pertinente.
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Comment l’aviation d’affaires participe-t-elle à l’économie canadienne ?
Pour le Canada, l’importance de l’aéronautique et de l’aviation est évidente. Nous avons des FEO d’aéronefs, des fabricants de simulateurs et des constructeurs de moteurs. Autrement dit, une longue liste de noms connus et respectés. L’aviation d’affaires représente 12 milliards $ de la production économique annuelle du Canada et environ 50 000 emplois à salaire élevé. Chaque jour, l’aviation d’affaires génère 33 millions $ en PIB.
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Quel est le rôle de l’aviation d’affaires dans une société de plus en plus mondialisée ?
Il est clair que pour les événements importants, l’aviation d’affaires vous y emmènera de façon sécuritaire, fiable et efficace. Le monde n’a de cesse d’évoluer. Les vidéoconférences pourraient bien en venir à réduire le modèle des lignes commerciales à néant, mais pour les réunions importantes, l’aviation d’affaires est le meilleur moyen de vous y rendre.
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Parlons d’écologie. Où se situe l’aviation d’affaires dans la course à l’écologie ?
En tout et pour tout, l’aviation civile est responsable de 2 % des émissions mondiales, dont 0,04 % est émis par l’aviation d’affaires. Un des rôles de l’ACAA est d’informer le gouvernement sur le secteur de l’aviation d’affaires, qui utilise souvent les dernières technologies. Nous étions les premiers à utiliser des ailettes à faible consommation et des matériaux composites, ainsi que des moteurs qui sont de plus en plus écologiques. En fait, les nouveaux appareils sont 80 % plus écoénergétiques que les premiers jets fabriqués dans les années 1950. Les technologies vertes utilisées par l’aviation d’affaires sont de pointe. Je pense que notre secteur sera un des premiers à tirer parti de l’apprentissage machine pour le routage intelligent et nous jouerons un rôle important dans l’électrification du transport régional. Nous assisterons également à un engagement en matière de carboneutralité de la part de l’aviation d’affaires pour lequel nous donnerons l’exemple.
Conclusion
Il n'y a jamais eu de meilleur moment pour tirer profit de l'aviation d'affaires. Posséder un avion offre un avantage concurrentiel avéré, permettant aux entreprises de maximiser la productivité des employés clés, d'accélérer la conclusion d'accords importants et d'améliorer la qualité des interactions avec les clients.
Géographiquement, le Canada est un vaste pays. Les avions d'affaires permettent aux organisations de transporter le personnel, les clients et les fournitures rapidement et efficacement. De plus, les jets privés peuvent accéder à beaucoup plus de destinations que les compagnies aériennes régulières. Ils permettent un horaire de voyage personnalisé avec beaucoup moins de points de contact et moins d'exposition au COVID-19 et à d'autres virus. Pour les entreprises qui cherchent à transporter leurs employés de manière sûre et efficace, l'aviation d'affaires est la voie à suivre.
Cependant, décider d'acquérir un avion d'affaires n'est qu'une première étape. À partir de là, il est essentiel d'examiner attentivement votre mission typique, vos coûts, votre budget et d'autres facteurs pertinents. Il est crucial de prendre la bonne décision du premier coup.
Les experts de l'aviation privée d'AirSprint sont prêts à vous aider à explorer vos options en vue de la possession d'avions. Faites le premier pas et contactez-nous dès aujourd'hui.
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